Suite à un torrent de réponses, Louis Aliot a envoyé une lettre à Jean Castex

Louis Aliot

11 février 2021 à 9h56 par Hugo Courville

Après l'annonce de la réouverture des quatre musées municipaux de la ville de Perpignan, les politiques réagissent de plus en plus à l'arrêté municipal du maire Louis Aliot. Le préfet des Pyrénées-Orientales a saisi dernièrement le tribunal administratif de Montpellier d'une demande de suspension des arrêtés du maire de Perpignan, concernant la réouverture de ces lieux culturels, selon les informations de la préfecture. Louis Aliot a donc décidé de s'adresser au Premier ministre pour montrer que sa ville est prête à se relancer culturellement.

À la suite attendue des précédentes décisions, la Présidente des Républicains des Pyrénées-Orientales et conseillère municipale d'opposition à la ville de Perpignan Christine Gavalda-Moulenat a également réagi sur les décisions de la municipalité. Pour l'élue, "Louis Aliot se croit au-dessus des lois", elle considère également que cette violation de la loi est "irresponsable" et que ces décrets ne sont "qu'un gros coup de communication pour avoir les honneurs des chaînes d'information".

Louis Aliot, a lancé un appel "à vivre avec" le virus avec "un peu plus de liberté". Le maire de la cité catalane a été soutenu par certains de ses citoyens qui étaient présents lors de la réouverture des musées perpignanais, quelques personnes ont même trouvé que "si l’exemple de Perpignan peut servir, c’est une bonne idée. Je ne vois pas pourquoi on ne serait pas en sécurité ici. Les maires savent ce qu’ils font."

Pour la ministre de la culture Roselyne Bachelot "des initiatives purement politiciennes ne défendent pas la cause de la culture". Notre dirigeante se prononce comme "en désaccord face à cette décision qui contourne les principes républicains".

En réaction de ces paroles, le maire de Perpignan Louis Aliot a envoyé une lettre au Premier ministre français Jean Castex, en lui demandant "de la confiance dans sa capacité de maire", et surtout de ne pas répondre à cette expérimentation par "une réponse sèche de mise en justice" pour une décision qui est "culturellement essentielle pour la vie de la ville de Perpignan".

En fond de tension avec la crise sanitaire, la légalité des arrêtés sera examinée ce lundi quinze février 2021 au tribunal administratif de Montpellier, lors d'une audience en référé qui se déroulera à 11 heures.

La lettre complète de Louis Aliot ici

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