Ils traversent la France à vélo pour la bonne cause

Meyrmouz (à gauche) et Teneg (à droite) dans leur studio

Crédit : Instagram : @mermouz

10 février 2023 à 12h48 par Gaël Taillandier

1200 km, 10 h de vélo par jour, voilà ce qui attend Ivan et Matias à partir du 18 février prochain. Les 2 amis de 22 et 23 ans se sont lancé le défi de traverser la France “sur un coup de tête” nous avoue Mathieu. “Je voulais faire les 15 kms pour aller à la salle de sport à pied, il ne voulait pas. Du coup, on s’est dit qu’on allait tirer au maximum et le faire en vidéo” ajoute Ivan.


 


Une aventure pour la bonne cause


Les 2 Catalans voulaient aussi faire ce défi pour la bonne cause. “Nous ouvrons notre cagnotte leetchi le 15 février et tous les fonds récoltés iront à l’association Skin” affirme Ivan. Skin a pour but d’aider les femmes dans l’après-cancer, les aider à se reconstruire et à éviter l’isolement social à la suite de la maladie. Pour eux, “c’est une cause importante et nous connaissons du monde à avoir été touché donc cela nous tenait à coeur”. 


 


Une aventure diffusée en live


La complexité de leur défi n’était pas suffisante pour eux. Ils ont décidé de diffuser en live sur Twitch leur périple. Il sera possible de les suivre sur leur chaîne, pendant qu’ils rouleront, c’est-à-dire de 7 h à 12 h, 15 h à 17 h et de 20 à 23 h. Ivan et Mathieu comptent aussi dédier une vidéo à propos de l’aventure qu’ils vont vivre sur leur chaîne Youtube “Meyrmouz et Teneg”. Pour les soutenir et faciliter la logistique, ils seront suivis en voiture par un de leur ami, “nous mettrons dans la voiture des affaires de rechanges, mais elle sera surtout utile pour charger les caméras” affirment les 2 vidéastes. 


 


On n’abandonnera pas


Les 2 amis espèrent encore trouver des partenaires avant leur départ, “cela nous permettrait de louer quelque chose pour dormir, sinon nous dormirons dans des tentes”, nous confie Ivan. Pour espérer arriver au Fitness Park de Lille, point de chute du périple, ils s’entraînent tous les jours et avouent que “notre plus gros point fort, c’est notre mental”. Et même s’ils ont peur “des blessures et des conditions météorologiques très difficiles” ils affirment plein de détermination que “nous n’abandonnerons pas, sous aucun prétexte”.